0 mètre, au niveau de la mer - 100 % d'oxygène
L'oxygène est abondant, on respire sans effort. Le
sang est parfaitement oxygèné, le cœur connaît ses plus fortes variations
rythmiques, sans en souffrir.
Pouls moyen : 64 au repos - 170 en activité
2700 mètres, au niveau de Lukla - 75 % d'oxygène
Peu de personnes échappent aux effets de la
raréfaction de l'oxygène. La respiration s'accélère et se
fait plus profonde car le sang et moins oxygéné. Le cerveau
gonfle légèrement provoquant des maux de tête et des
nausées. Les reins libèrent en plus grande quantité une
hormone qui favorise l'augmentation du nombre de globules
rouges.
Pouls moyen : 70 au repos - 155 en activité.
5400 mètres, au niveau du camp de base de l'Everest - 50 %
d'oxygène
Aucune forme de vie humaine permanente n'existe à
cette altitude. Les poumons évacuent une plus grande quantité
de gaz carbonique, ce qui rompt l'équilibre de l'acidité
sanguine. Les reins, pour compenser le taux d'acidité du sang,
traitent une plus grande quantité d'eau, ce qui est cause de
déshydratation.
Pouls moyen : 85 au repos - 140 en activité.
8850 mètres,
au niveau du sommet de l'Everest - 30 % d'oxygène
A cette altitude, on inhale seulement 30 % de molécules d'oxygène, c'est la principale cause de détérioration des fonctions organiques, et elle peut entraîner la mort. Le rythme du cœur accélère, même au repos. Des d'hallucinations sont possibles, visuelle ou auditif.
Pouls moyen : 123 au repos - 140 en activité.
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